José Manuel Barroso va-t-il faire un second mandat comme semblent l'annoncer tous les signaux actuels ?
Monsieur le Président du groupe PPE-DE Joseph Daul nous répond.
L'actuel
Président de la Commission européenne José Manuel Barroso, issu de la
famille politique du Parti Populaire Européen, est candidat à sa propre
succession pour un nouveau mandat de cinq ans à la tête de la
Commission européenne. Le Parti Populaire Européen soutient sa
candidature.
Nous considérons son bilan à la tête de la Commission européenne comme très positif.
Sous son impulsion, la Commission européenne a géré la crise financière et la crise économique le mieux possible, compte tenu des moyens à sa disposition et de ses compétences, et en lien étroit avec Nicolas Sarkozy, sous Présidence française.
Dans l'immédiat, face à la crise financière, elle a accompagné les Etats membres au moment des décisions concernant le sauvetage des banques. Elle a favorisé des plans nationaux de relance économique pour limiter la crise économique, tout en veillant à ce que ces plans ne se neutralisent pas les uns les autres.
A moyen et à long terme, elle a présenté plusieurs propositions afin d'éviter qu'une telle crise financière ne se reproduise. Ces propositions, qui concernent notamment la régulation et la supervision des marchés financiers et des agences de notation de crédit, sont examinés en ce moment par le Parlement européen et le Conseil des Ministres des 27 Etats membres de l'Union européenne.
Au cours de la législature 2004-2009, la Commission européenne de José Manuel Barroso a initié d'autre part des législations innovantes, notamment dans le domaine de la lutte contre le changement climatique : avec le paquet énergie-climat, l'Europe prend le leadership mondial de la lutte contre le changement climatique.
Mais bien entendu, le fait que José Manuel Barroso soit soutenu par le Parti Populaire Européen - ainsi que par quelques dirigeants socialistes, comme le Premier Ministre britannique Gordon Brown, le Premier Ministre espagnol José Luis Zapatero, et le Premier Ministre portugais José Socrates -, ne préjuge pas de la décision finale, qui dépendra du résultat des élections européennes.
Le 7 juin au soir, nous saurons quel est le nouveau rapport de force au sein du Parlement européen. C'est de ce rapport de force que dépendra la nomination du Président de la Commission européenne: le Parlement européen votera le 15 juillet l'investiture du nouveau Président de la Commission européenne pour la législature 2009-2014.
Nous considérons son bilan à la tête de la Commission européenne comme très positif.
Sous son impulsion, la Commission européenne a géré la crise financière et la crise économique le mieux possible, compte tenu des moyens à sa disposition et de ses compétences, et en lien étroit avec Nicolas Sarkozy, sous Présidence française.
Dans l'immédiat, face à la crise financière, elle a accompagné les Etats membres au moment des décisions concernant le sauvetage des banques. Elle a favorisé des plans nationaux de relance économique pour limiter la crise économique, tout en veillant à ce que ces plans ne se neutralisent pas les uns les autres.
A moyen et à long terme, elle a présenté plusieurs propositions afin d'éviter qu'une telle crise financière ne se reproduise. Ces propositions, qui concernent notamment la régulation et la supervision des marchés financiers et des agences de notation de crédit, sont examinés en ce moment par le Parlement européen et le Conseil des Ministres des 27 Etats membres de l'Union européenne.
Au cours de la législature 2004-2009, la Commission européenne de José Manuel Barroso a initié d'autre part des législations innovantes, notamment dans le domaine de la lutte contre le changement climatique : avec le paquet énergie-climat, l'Europe prend le leadership mondial de la lutte contre le changement climatique.
Mais bien entendu, le fait que José Manuel Barroso soit soutenu par le Parti Populaire Européen - ainsi que par quelques dirigeants socialistes, comme le Premier Ministre britannique Gordon Brown, le Premier Ministre espagnol José Luis Zapatero, et le Premier Ministre portugais José Socrates -, ne préjuge pas de la décision finale, qui dépendra du résultat des élections européennes.
Le 7 juin au soir, nous saurons quel est le nouveau rapport de force au sein du Parlement européen. C'est de ce rapport de force que dépendra la nomination du Président de la Commission européenne: le Parlement européen votera le 15 juillet l'investiture du nouveau Président de la Commission européenne pour la législature 2009-2014.
L'Atelier Europe remercie chaleureusement Monsieur le Président pour sa participation aux Lundis de l'Europe.