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La célébration du dixième anniversaire de la Banque centrale européenne (BCE) est l'occasion de constater ses succès.
En privilégiant la stabilité monétaire, la BCE a forgé la crédibilité de l'Euro, qui est devenu la seconde monnaie internationale. Elle a renforcé sa crédibilité auprès des acteurs de marchés, en facilitant les opérations de refinancement des banques lors de la crise financière.
L'objectif principal de la BCE est de maintenir la stabilité des prix au sein de la zone Euro et, par conséquent, de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. A cette fin, il lui appartient de définir et de mettre en œuvre la politique monétaire, de conduire les opérations de change, de détenir et gérer les réserves officielles de change des pays de la zone Euro et de promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement.
Par ailleurs, la BCE doit apporter son soutien aux politiques économiques de la Communauté avec pour objectif la réalisation d'un niveau d’emploi élevé et d'une croissance durable et non inflationniste. Cette mission n'est pas secondaire, mais elle est mal mise en valeur. C'est une source de malentendus ou d'incompréhension de l'opinion publique.
Au cours de la prochaine décennie, la BCE sera confrontée à un certain nombre de défis.
Elle devra consolider la stabilité de la monnaie européenne, tout en veillant à éviter les déséquilibres persistants entre l'euro et le dollar. En effet, l'Euro s'est apprécié au-delà de 1,50 dollar au début de 2008, soit plus de 80% par rapport à sa valeur la plus basse établie à 0,83 dollar quelques temps après sa création.
La BCE devra, par ses décisions, contribuer à l'attractivité de la zone Euro afin d'attirer les investissements étrangers et de renforcer ses échanges commerciaux à l'international et limiter les effets néfastes des fluctuations du dollar sur les intérêts des Européens.
La BCE devra être un "partenaire actif" de l'Eurogroupe qui lui-même devra se doter d'instruments décisionnels efficaces pour la coordination des politiques économiques. Dans ce cadre, le renforcement du dialogue entre la BCE et l'Eurogroupe, est indispensable.
La BCE aura un rôle déterminant pour renforcer la supervision bancaire et favoriser le dialogue et l'échange d'information entre superviseurs le cas échéant en participant à une supervision européenne.
Enfin, la BCE devra gérer les futurs élargissements de la zone Euro. Quinze pays en sont aujourd'hui membres. Le seizième sera la Slovaquie au 1er janvier 2009. Mais, si la majorité des pays d'Europe centrale et de l'est a exprimé la volonté d'intégrer le plus tôt possible la zone euro, il n'a pour l'instant été fixé aucune date cible.
En privilégiant la stabilité monétaire, la BCE a forgé la crédibilité de l'Euro, qui est devenu la seconde monnaie internationale. Elle a renforcé sa crédibilité auprès des acteurs de marchés, en facilitant les opérations de refinancement des banques lors de la crise financière.
L'objectif principal de la BCE est de maintenir la stabilité des prix au sein de la zone Euro et, par conséquent, de préserver le pouvoir d’achat des consommateurs. A cette fin, il lui appartient de définir et de mettre en œuvre la politique monétaire, de conduire les opérations de change, de détenir et gérer les réserves officielles de change des pays de la zone Euro et de promouvoir le bon fonctionnement des systèmes de paiement.
Par ailleurs, la BCE doit apporter son soutien aux politiques économiques de la Communauté avec pour objectif la réalisation d'un niveau d’emploi élevé et d'une croissance durable et non inflationniste. Cette mission n'est pas secondaire, mais elle est mal mise en valeur. C'est une source de malentendus ou d'incompréhension de l'opinion publique.
Au cours de la prochaine décennie, la BCE sera confrontée à un certain nombre de défis.
Elle devra consolider la stabilité de la monnaie européenne, tout en veillant à éviter les déséquilibres persistants entre l'euro et le dollar. En effet, l'Euro s'est apprécié au-delà de 1,50 dollar au début de 2008, soit plus de 80% par rapport à sa valeur la plus basse établie à 0,83 dollar quelques temps après sa création.
La BCE devra, par ses décisions, contribuer à l'attractivité de la zone Euro afin d'attirer les investissements étrangers et de renforcer ses échanges commerciaux à l'international et limiter les effets néfastes des fluctuations du dollar sur les intérêts des Européens.
La BCE devra être un "partenaire actif" de l'Eurogroupe qui lui-même devra se doter d'instruments décisionnels efficaces pour la coordination des politiques économiques. Dans ce cadre, le renforcement du dialogue entre la BCE et l'Eurogroupe, est indispensable.
La BCE aura un rôle déterminant pour renforcer la supervision bancaire et favoriser le dialogue et l'échange d'information entre superviseurs le cas échéant en participant à une supervision européenne.
Enfin, la BCE devra gérer les futurs élargissements de la zone Euro. Quinze pays en sont aujourd'hui membres. Le seizième sera la Slovaquie au 1er janvier 2009. Mais, si la majorité des pays d'Europe centrale et de l'est a exprimé la volonté d'intégrer le plus tôt possible la zone euro, il n'a pour l'instant été fixé aucune date cible.
Nous
remercions chaleureusement Monsieur le Député européen pour sa
participation aux Lundis de l'Europe et nous vous invitons à le
retrouver sur son site.